Ipiales
Le passage de douane devrait être rapide car nous devons remplir sur internet les informations nécessaires à notre entrée et celle de la voiture en ligne. Mais le site ne fonctionne pas bien, les traductions ne sont pas bonnes, et notre forfait équatorien se termine à la douane, avant d’avoir pu envoyer les pièces jointes nécessaires ! Mais gentiment, le douanier nous partage son réseau, puis une heure sera nécessaire pour vérifier toutes les infos… Au final, 30 minutes pour franchir la frontière pour nous et 2h pour la voiture, alors que nous étions les seuls à la douane ! Le temps au passage de frontière est toujours imprévisible.
Nous passons notre première nuit dans le champ de Kenth, un fermier passionné de Defender, qui nous apporte du lait frais au réveil ! Le coin est paisible et magnifique sur les bords du lac de La Cocha. Kenth ne rêve que d’une chose : nous racheter notre voiture ! Mais non Kenth, elle n’est pas à vendre !!
Pasto – Mocoa
Notre arrivée en Colombie est chaotique. Une route (tout un pan de montagne, avec des habitations) s’est effondrée entre Pasto et Popayán, et la route secondaire est aussi bloquée pour quelques jours également à cause des glissements de terrain et de la pluie. Du coup, entre la frontière à Ipiales et Pasto, les camions citernes ne circulent plus, c’est la pénurie de carburant ! Heureusement, nous avons eu les infos par d’autres voyageurs, et avons passé la frontière avec tous les réservoirs pleins, y compris les jerricans sur le toit.
Par contre, nous ne savions pas que la route de Pasto à Mocoa à un morceau de 80km de piste, surnommée “le tremplin de la mort”, et qu’elle n’est ouverte que certains jours dans ce sens. Les camions ne pouvant pas se croiser, un sens unique de circulation par jour est mis en place. On a de la chance lorsqu'on se présente au point de control de la police, c’est le bon jour ! Mais il est déjà 16h, et on nous demande de nous dépêcher… On prend donc la route en se demandant pourquoi la police insiste tant sur l’horaire…. Après quelques kilomètres, nous rattrapons un convoi de plusieurs kilomètres de camions, qui fait la traversée des Andes comme nous. Nous le suivrons jusqu'à 22h pour enfin arriver à Mocoa où nous croiserons le prochain convoi qui se prépare à partir dans le sens inverse. La route fut belle à travers les montagnes, et trèèès longue !
San Agustin
On visite le site archéologique de San Agustin, avec ces pierres tombales qui témoignent de la richesse de la culture des Andes en Colombie. La zone est très bien aménagée et les sculptures bien protégées. C’est impressionnant !
Puis, nous allons voir le Estrecho del rio Magdalena, la rivière est brassée et il y a beaucoup trop de courant. Pas moyen de se baigner !
En reprenant la route, nous visitons l’Alto de Los Idolos. Le site est également très bien aménagé, nous marchons à travers les vestiges du passé Colombien… Les statues sont intrigantes !
Silvia
Depuis quelques jours, nous avons à l’œil la gouttière qui supporte le poids de la galerie. Elle plie, au point d’empêcher parfois l’ouverture d’une porte… Nous décidons de passer chez des Français qui ont un garage vers Silvia, pour voir avec eux ce que nous pourrions faire. On se rappellera au passage de la descente dans la boue pour arriver chez eux, digne d’une piste de ski !
Impossible de ressouder la gouttière aujourd'hui, le soudeur n’est pas là… On fabrique 2 nouveaux pieds pour la galerie, afin de mieux repartir le poids, ça devrait éviter que la gouttière continue de se casser. Bapt profite de l’atelier pour faire quelques reprises sur le Defender et nos aménagements. Quel bonheur d’avoir tous ces outils à disposition !
Armenia
Nous rendons visite à Angela et Jorge qui avaient fait partie de notre convoi pour sortir de Cusco. Bonne surprise, Yvette et Rolf sont aussi là, tout comme 2 autres camions de voyageurs dans leur jardin ! Un vrai rassemblement de voyageurs !
Jorge nous fait bénéficier de ces contacts pour faire la vidange du Def et surtout remettre de la céramique sur une plaquette de frein… C’est comme ca qu’on fait ici, et ça ne coûte rien. Pour nous, l’objectif est de tenir jusqu'au Costa Rica, où nous aurons un nouveau jeu de plaquettes neuves…
On serait bien resté plus longtemps avec eux mais nous devons reprendre la route, car notre container pour traverser de Carthagène à Panama nous attend le 24 Janvier. Les temps de route étant un peu imprévisibles ici entre les glissements de terrain, les manifestations, et les travaux qui peuvent nous bloquer plusieurs heures, nous allons attaquer un contre la monte pour remonter au Nord de la Colombie !
On nous avais prévenu : les Colombiens mettent souvent trop d’huile lors des vidanges. Bapt vérifie donc le niveau le lendemain de la vidange, et effectivement, il y a bien 1 litre de trop… Nous profitons d’une rampe de lavage pour les camions pour retirer confortablement l’excédent !
N.
