La vallée des couleurs

Salinas Grandes

Après Salta, nous décidons de rejoindre les salinas grandes. Nous voilà partis sur une piste puis une encore plus petite piste qui va durer des heures… On n’est pas perdus mais on a dû se tromper à une intersection…

Quel soulagement quand on retrouve le goudron ! Il fait quasiment nuit, on profite du couché de soleil sur les salinas grandes ! Magnifique même si le soleil joue à cache-cache avec les nuages… Ici, on découvre des montagnes, des maisons et des sculptures en sel. Les filles vont récupérer des blocs de sel pour essayer de les sculpter mais c’est très fragile.

Tilcara et sa vallée

On entre dans la vallée des couleurs. On goûte du lamas, des humitas (à base de maïs), des choripans, des chips en forme de coquillages, des tortillas, des beignets… C’est une vallée pleine de marchés d’artisanat multi-couleur et de poterie. On se régale à flâner !

Nous franchirons le tropique du Capricorne à Humahuaca, une belle étape de notre voyage est faite ! Le monument est caché par les potiers.

Quebrada de las senoritas

On va se promener dans un canyon incroyable qui finit comme un amphitéatre, le Quebrada de las senoritas. Le drône nous fait une petite frayeur car il refuse de voler mais Bapt finit par comprendre que c’est à cause de l’encaissement. Si le drône ne peut pas connaitre son altitude, il se met en sécurité. On a toujours la Gopro pour s’amuser !

Mirador del Hornocal

On monte à plus de 4000m pour ce point de vue sur la montagne aux 14 couleurs. On sent que notre souffle est plus court mais tout le monde va bien, alors on fait la petite marche pour s’approcher. Cette montagne a des couleurs incroyables, on l’a contemple avec admiration.

 

Iruya

Si Ushuaia revendique d’être la ville du bout du monde, Iruya pourrait aussi mériter ce titre pour son accessibilité ! Pour atteindre ce village, au fond d’une vallée, il faut faire 3h de mauvaise  piste, passer un col à 4600m, au milieu de rien. La terre est tellement sèche que nous n’avons pas vu d’animaux sur cette section.

Pourtant, tout une vie s’est organisée à Iruya. On trouve des écoles jusqu’au lycée avec un internat, un petit hôpital, une station essence, un distributeur d’argent et des mini-mercados. La vie semble paisible et nous flânons tranquillement dans les rues.

En route pour le Chili, l’altitude continue de grimper avec un col à 4700m et un dernier bivouac en Argentine avec un vent de fou, heureusement on trouve un dans un trou dans le flanc de la montagne pour s’abriter !

 N.